Le Sénégal fait face à des défis majeurs dans l’adoption des véhicules électriques, mais des solutions émergent. Voici un aperçu rapide :
Principaux problèmes :
- Infrastructure de recharge insuffisante : Concentrée à Dakar, rendant les longs trajets complexes.
- Coût élevé des véhicules : Entre 30 000 et 40 000 $ pour les modèles neufs, inaccessible pour beaucoup.
- Réseau électrique limité : Difficulté à répondre à la demande croissante.
- Offre limitée de modèles : Peu de choix adaptés aux besoins locaux.
Solutions en cours :
- Développement des bornes de recharge : Stations solaires et initiatives privées pour élargir l’accès.
- Incitations fiscales : Exonération de TVA et droits de douane pour réduire les prix.
- Projets d’énergie renouvelable : Investissements dans le solaire et le stockage d’énergie.
- Transport public électrique : Lancement du BRT 100 % électrique à Dakar.
Avec un objectif ambitieux de 37 000 véhicules électriques d’ici 2030, ces efforts combinés entre gouvernement, entreprises et partenaires internationaux visent à transformer le secteur des transports au Sénégal tout en réduisant les émissions de CO2.

Défis et solutions pour les véhicules électriques au Sénégal – État des lieux 2025
Problèmes liés à l’infrastructure de recharge
Trop peu de bornes de recharge
Au Sénégal, l’infrastructure de recharge reste encore très limitée, avec une concentration principalement à Dakar et dans quelques zones touristiques comme Saly. Cette distribution inégale engendre ce que certains appellent des « zones blanches », où aucune borne n’est accessible, ce qui alimente des inquiétudes sur l’autonomie des véhicules électriques.
À Dakar, quelques options existent : Mbay Mobility gère une station de 60 kW au Rond Point Ngor, TotalEnergies propose deux bornes de 50 kW et une de 22 kW à son siège de Ngor, et Heetch dispose d’une borne de 60 kW sur la Route des Almadies. Cependant, hors de la capitale, les bornes de recharge se font rares, obligeant les conducteurs à planifier soigneusement leurs trajets pour éviter de se retrouver sans solution.
« Le réseau est un patchwork qui, bien qu’en croissance, laisse des zones entières en mode « désert de recharge ». »
- Model Sport
Pour contourner ces limites, certains propriétaires de véhicules électriques choisissent d’installer des bornes privées à domicile ou sur leur lieu de travail, bien que le coût de ces installations reste élevé. Par ailleurs, des solutions alternatives, comme les systèmes de recharge solaire, commencent à émerger pour répondre aux besoins dans les zones éloignées de Dakar.
Options de recharge solaire
Avec son ensoleillement exceptionnel tout au long de l’année, le Sénégal est idéalement placé pour développer des stations de recharge fonctionnant à l’énergie solaire. Cette approche offre une double opportunité : alimenter les véhicules électriques avec une énergie propre et contourner les limites du réseau électrique, particulièrement en milieu rural.
En janvier 2025, des chercheurs de l’Université Alioune Diop et de l’École Supérieure Polytechnique ont développé une station solaire autonome à Thienaba. Capable de fournir jusqu’à 45 kW, cette station peut recharger huit tricycles électriques entre 11 h et 14 h tout en stockant 70 % de son énergie dans une batterie interne.
Un autre projet ambitieux, EcoCar Solaire, porté par mandu|architexture & urbanizm en partenariat avec l’institut suisse Ökozentrum et le CETUD (Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar), vise à transformer les célèbres « cars rapides » de Dakar en véhicules solaires. Ce projet prévoit également la mise en place d’un réseau de stations solaires gérées par une coopérative de chauffeurs, avec l’objectif de garantir 30 000 emplois dans le secteur du transport informel.
Coûts d’achat élevés
Prix initiaux élevés
Le prix d’achat d’un véhicule électrique neuf reste un obstacle majeur pour une grande partie des Sénégalais. Actuellement, environ 85 % des ventes de voitures à quatre roues en Afrique subsaharienne concernent des véhicules thermiques d’occasion, dont les prix oscillent entre 5 600 € et 9 300 €. En comparaison, les véhicules électriques neufs demeurent bien plus onéreux, notamment en raison de l’absence d’un marché de l’occasion pour ce type de voitures, un marché qui ne devrait émerger qu’aux alentours du milieu ou de la fin des années 2030. Le coût élevé des batteries contribue aussi à maintenir ces prix hors de portée pour de nombreux ménages.
Pour réduire cet écart, le gouvernement sénégalais a pris des mesures fiscales importantes. Par exemple, les véhicules 100 % électriques bénéficient d’une exonération totale de TVA et de droits de douane. De plus, le ministère de l’Économie a annoncé des réductions progressives des droits d’importation ainsi que des exonérations de taxes intérieures pour les véhicules hybrides et électriques. Bien que ces initiatives permettent de diminuer le coût final, l’investissement initial reste encore élevé pour de nombreux acheteurs.
Programmes de location et de financement
Pour répondre à ces coûts initiaux élevés, des solutions de financement adaptées commencent à se développer. Parmi celles-ci, la location longue durée se présente comme une alternative intéressante. Par exemple, LOXEA, un acteur local de la mobilité électrique, propose des formules de leasing qui incluent de nombreux services : le véhicule, sa maintenance, une assistance routière 24 h/24, et même l’installation de bornes de recharge.
Cette solution permet de lisser les coûts sur plusieurs mois ou années, évitant ainsi de devoir mobiliser une somme importante d’un seul coup. Les mensualités regroupent tous les services nécessaires, ce qui simplifie la gestion financière et limite les imprévus liés à l’entretien ou aux réparations. Pour les entreprises, ces offres facilitent également la transition vers une flotte électrique sans nécessiter de gros investissements initiaux.
Sur le long terme, ces modèles de financement, combinés aux économies réalisées sur le carburant et la maintenance, permettent de réduire les dépenses globales. En effet, sur une période de cinq ans, les coûts totaux diminuent d’environ 25 %. Grâce à ces économies, aux incitations fiscales et aux solutions de financement, la mobilité électrique devient peu à peu une option plus accessible au Sénégal.
Peu de modèles de véhicules électriques disponibles
Modèles actuels au Sénégal
Le marché des véhicules électriques au Sénégal reste limité, mais il est en pleine évolution. Parmi les marques présentes, on trouve BYD, Tesla, Volkswagen, XPeng, Leapmotor, Changan, Wuling, Mercedes-Benz, Citroën et Peugeot. Ces marques proposent une gamme variée de véhicules, allant des voitures compactes et berlines aux utilitaires légers comme les fourgonnettes et petits camions.
En juillet 2024, CFAO Mobility Senegal a introduit le SUV BYD Atto3 en partenariat avec TotalEnergies. Ce lancement s’appuie sur le réseau de distribution de CFAO et sur l’engagement de TotalEnergies à développer une infrastructure de recharge adaptée. Les véhicules utilitaires permettent de réduire les coûts opérationnels des entreprises, tandis que les voitures compactes sont idéales pour les routes urbaines de Dakar et des autres grandes villes.
Malgré ces avancées, le marché reste à développer davantage pour répondre à la demande croissante, notamment par des initiatives locales visant à élargir l’offre.
Élargir l’offre via les concessionnaires locaux
Pour enrichir le choix des modèles disponibles, les collaborations entre constructeurs internationaux et partenaires locaux jouent un rôle clé. Un exemple marquant est la plateforme EV24.africa, lancée en 2025 par AUTO24.africa et Africar Group. Cette plateforme couvre les 54 pays africains, dont le Sénégal, et propose un service complet d’approvisionnement et de livraison dans des villes comme Dakar, Saint-Louis et Thiès. Elle facilite l’importation de marques telles que Tesla, BYD et XPeng.
Cependant, pour les particuliers et les petits concessionnaires, importer des véhicules électriques reste un défi en raison des démarches douanières et logistiques complexes. Un cadre réglementaire introduit en juillet 2024 vise à simplifier ces processus et à rendre le marché plus attractif.
Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, a souligné l’importance de cette démarche :
« Avec l’aide de Manufacturing Africa, nous recherchons les moyens d’équiper notre pays non seulement d’un cadre réglementaire, mais aussi des dispositifs nécessaires pour inciter les Sénégalais à utiliser davantage de véhicules électriques. »
Les concessionnaires peuvent également profiter des avantages fiscaux mis en place par le gouvernement, notamment l’exonération totale de TVA et de droits de douane pour les véhicules 100 % électriques. Ces mesures visent à attirer davantage de marques internationales et à montrer que le Sénégal est un marché prometteur et accessible.
Limitations du réseau électrique
Augmentation de la demande en électricité
Le réseau électrique sénégalais atteint un point critique, nécessitant des améliorations majeures pour répondre à l’accroissement de la demande, notamment avec l’essor des véhicules électriques. Actuellement, le réseau repose largement sur le fioul lourd, ce qui entraîne des coûts énergétiques élevés et pèse lourdement sur l’économie. Cette situation limite la capacité du réseau à absorber de nouvelles charges. Ces contraintes ralentissent l’adoption des véhicules électriques, déjà confrontée à d’autres défis.
« Le Sénégal a déjà connu un succès majeur dans le développement des énergies renouvelables, mais il arrive à un seuil où des mesures supplémentaires seront nécessaires pour améliorer la flexibilité du réseau et permettre une pénétration plus élevée des énergies renouvelables dans son mix électrique. » – NewClimate Institute
Un projet de modernisation et de renforcement du réseau de transport électrique a été lancé dans la région de Dakar en septembre 2022. Cependant, les zones rurales restent doublement désavantagées : elles affichent des taux d’électrification faibles et une utilisation limitée de l’électricité, souvent réduite à l’éclairage de base. Cela les rend moins équipées pour répondre à des besoins énergétiques plus importants, comme la recharge des véhicules électriques.
Pour intégrer efficacement les véhicules électriques, il est impératif d’introduire des technologies de réseau intelligent, de déployer des systèmes de réponse à la demande et d’améliorer les infrastructures de distribution. Par ailleurs, l’ajout de sources d’énergie renouvelables s’impose comme une nécessité pour relever ces défis.
Ajout de sources d’énergie renouvelables
L’intégration des énergies renouvelables est une solution essentielle pour alléger la pression sur le réseau électrique tout en alimentant les véhicules électriques. En 2017, ces énergies représentaient seulement 11 % du mix énergétique du Sénégal. Toutefois, le Plan d’Action Prioritaire 2 (PAP2) visait à augmenter cette part à 29,2 % d’ici 2023. Des scénarios compatibles avec l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C estiment que le Sénégal pourrait atteindre entre 94 % et 97 % d’énergies renouvelables dans son mix électrique d’ici 2030.
Pour pallier la variabilité des sources comme le solaire et l’hydroélectrique, le stockage d’énergie est indispensable. Ce stockage permettrait de garantir un approvisionnement stable, notamment pour répondre aux besoins de recharge des véhicules électriques. L’un des principaux défis reste le décalage entre les pics de production solaire, qui surviennent en journée, et les pics de demande, souvent observés en soirée, nécessitant des solutions de stockage à grande échelle.
« Pour améliorer la sécurité énergétique et renforcer la confiance des populations dans les technologies de cuisson et de transport électriques, le gouvernement devra étendre et améliorer l’accessibilité du réseau et sa capacité de charge, investir dans des centrales hydroélectriques et solaires avec des systèmes de stockage d’énergie. » – Climate Analytics
Les investissements nécessaires pour développer les énergies renouvelables au Sénégal sont estimés entre 0,1 et 5 milliards de dollars par an d’ici 2030. En parallèle, le Sénégal s’est porté candidat au Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP), une initiative pilotée par le G7 visant à accélérer l’abandon des combustibles fossiles au profit des énergies renouvelables.
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Intégration avec les transports publics
Le système de Bus Rapid Transit (BRT) 100 % électrique de Dakar
En janvier 2024, le Sénégal a franchi une étape importante avec le lancement du premier système de Bus Rapid Transit (BRT) entièrement électrique en Afrique subsaharienne. Ce projet ambitieux, d’un coût de 420 milliards de francs CFA (environ 640 millions d’euros), déploie une flotte de 144 bus articulés électriques capables de transporter jusqu’à 300 000 passagers chaque jour .
Grâce à ses 18,3 km de voies réservées et à la priorité accordée aux intersections, le trajet entre Guédiawaye et le centre-ville est réduit de 95 à 45 minutes . Une amélioration significative : désormais, 69 % des habitants peuvent atteindre le centre-ville en moins d’une heure, contre seulement 12 % auparavant.
Ce système ne se contente pas d’améliorer la mobilité : il a également un impact positif sur l’environnement. On estime qu’il permet de réduire entre 40 000 et 60 000 tonnes d’émissions de CO2 par an . Les bus, équipés de batteries rechargeables en seulement six heures grâce à des stations solaires dédiées, offrent aussi une piste intéressante pour développer des bornes de recharge pour les véhicules privés.
« Le système est le premier du genre en Afrique. Les bus, qui circulent sur des voies dédiées, sont entièrement électriques. Ils offrent une alternative rapide, confortable et sûre aux moyens de transport existants. Il s’attaque également aux défis urbains majeurs tels que les embouteillages et la pollution. » – Stéphane Volant, Président de Dakar Mobilité
Pour garantir une accessibilité équitable, une réduction tarifaire de 50 % est proposée aux usagers à faibles revenus, qui représentent environ 17 % des passagers potentiels .
Ce projet ne se limite pas à améliorer le transport public : il ouvre aussi la voie à une meilleure intégration des véhicules électriques privés dans le réseau urbain.
Intégration des véhicules privés dans le réseau urbain
En complément du BRT, une meilleure intégration des véhicules électriques privés contribue à la création d’un réseau de transport électrifié cohérent à Dakar. Le projet prévoit 32 lignes de bus d’apport connectées à des pôles multimodaux, renforçant ainsi les liens entre les différents modes de transport .
L’objectif est clair : encourager les propriétaires de véhicules thermiques à opter pour des alternatives plus propres, soit via les transports publics électriques, soit en adoptant des véhicules électriques personnels. À Dakar, où 75 % des voitures circulent sur seulement 0,3 % du territoire, les embouteillages coûtent chaque année 152 millions d’euros à la ville . Le développement d’une infrastructure de recharge partagée entre bus publics et véhicules privés pourrait réduire à la fois la congestion urbaine et les émissions polluantes. L’infrastructure solaire du BRT, avec ses capacités de stockage d’énergie redistribuée la nuit, représente un modèle idéal pour les bornes de recharge destinées aux particuliers .
Cette alliance entre transports publics et privés électrifiés offre une solution prometteuse pour améliorer la qualité de l’air et fluidifier la circulation dans la capitale sénégalaise.
Sénégal : le gouvernement s’engage à promouvoir et à réglementer l’usage des voitures électriques
Conclusion
L’adoption des véhicules électriques au Sénégal se heurte à plusieurs obstacles majeurs : un réseau de bornes de recharge encore limité, des coûts d’achat élevés dus à des droits d’importation importants, et des préoccupations concernant la capacité du réseau électrique national à répondre à une demande accrue. Ces défis montrent l’ampleur du chemin à parcourir pour une transition réussie.
Cependant, des solutions concrètes commencent à voir le jour grâce à une collaboration entre l’État, le secteur privé et des partenaires internationaux. Le gouvernement met en place un cadre réglementaire pour encourager l’adoption des véhicules électriques, avec des mesures comme des exonérations fiscales estimées à 9 milliards de francs CFA. Ces initiatives devraient permettre de réduire le coût d’achat de près de 25 %. Comme l’a déclaré El Malick Ndiaye, ministre de l’Infrastructure et des Transports :
Il est nécessaire de mettre en place un cadre réglementaire et d’encourager les concessionnaires, les importateurs et les usagers à adopter l’électrique.
En parallèle, le secteur privé joue également un rôle clé. Par exemple, des entreprises comme Seniranauto s’engagent dans l’assemblage local pour proposer des véhicules « Made in Senegal » plus abordables. De son côté, Senegal Green Mobility installe des bornes de recharge privées sous sa marque CONECT .
Avec ces efforts conjoints, le Sénégal se fixe des objectifs ambitieux pour la mobilité électrique : atteindre 37 000 véhicules électriques d’ici 2030, soit environ 15 % du parc automobile national. Pour soutenir cette transition, le partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) a alloué 2,8 milliards de dollars américains (environ 2,6 milliards d’euros) pour renforcer les infrastructures en énergies renouvelables. Cette synergie entre politiques publiques, investissements privés et appui international semble être la clé pour transformer durablement le secteur des transports au Sénégal, tout en réduisant ses émissions, qui représentent actuellement 16 % des gaz à effet de serre du pays.
FAQs
Comment peut-on améliorer l’infrastructure de recharge pour voitures électriques au Sénégal ?
Pour mettre en place un réseau de recharge efficace au Sénégal, plusieurs mesures peuvent être envisagées :
- Planification stratégique : Il est essentiel de déterminer les meilleurs emplacements pour les bornes de recharge. Cela inclut des lieux comme les quartiers résidentiels, les parkings d’entreprises et les grands axes routiers. Une évaluation approfondie doit garantir que l’alimentation électrique disponible est suffisante et adaptée aux besoins, qu’il s’agisse de bornes de charge rapide ou standard.
- Adoption de technologies connectées : Les bornes intelligentes, équipées de systèmes de paiement sans contact et d’outils de gestion à distance, simplifient leur utilisation et leur maintenance. De plus, intégrer des solutions basées sur les énergies renouvelables, comme le stockage d’énergie solaire, peut réduire la pression sur le réseau électrique national.
- Collaboration entre public et privé : Stimuler des partenariats entre les pouvoirs publics et les entreprises privées est crucial. Des incitations comme des exonérations fiscales ou des subventions peuvent jouer un rôle clé pour accélérer l’installation de bornes, en particulier dans les zones rurales ou peu desservies.
En combinant une planification réfléchie, des innovations technologiques et un soutien institutionnel, le Sénégal pourra développer un réseau de recharge fiable et accessible, soutenant ainsi la transition vers une mobilité électrique durable.
Quelles mesures le gouvernement sénégalais prend-il pour rendre les voitures électriques plus accessibles ?
À ce jour, les informations sur les mesures précises prises par le gouvernement sénégalais pour rendre les voitures électriques plus accessibles sont encore limitées. Bien que certaines initiatives soient évoquées, elles manquent de détails concrets ou de documentation claire.
Parmi les obstacles majeurs identifiés, on retrouve le coût élevé des véhicules électriques et l’absence d’infrastructures adaptées, notamment les bornes de recharge. Pour promouvoir l’adoption de ces véhicules, des solutions comme des subventions, des allégements fiscaux ou encore le développement d’un réseau de recharge pourraient être explorées dans les années à venir. Ce sujet mérite une attention particulière pour suivre les éventuelles avancées dans ce domaine.
Comment le réseau électrique limité freine-t-il l’adoption des voitures électriques au Sénégal ?
Le réseau électrique au Sénégal reste un frein majeur à l’essor des voitures électriques. Avec un nombre insuffisant de bornes de recharge publiques, les utilisateurs se tournent souvent vers des alternatives comme la recharge à domicile ou des systèmes autonomes utilisant des panneaux solaires. Mais ces solutions, bien que pratiques pour certains, restent hors de portée pour une grande partie de la population en raison de leur coût élevé.
En outre, les coupures fréquentes et l’instabilité de la tension électrique posent un problème sérieux. Ces interruptions peuvent non seulement limiter l’utilisation quotidienne des véhicules, mais aussi réduire la performance et la durée de vie des batteries.
Pour contourner ces obstacles, des initiatives locales commencent à émerger. Par exemple, la recharge lente à domicile est encouragée pour les trajets courts, tandis que des stations de charge rapide sont envisagées dans les grandes villes. Cependant, ces efforts ne suffiront pas sans une amélioration significative de l’infrastructure électrique nationale, qui reste la clé pour démocratiser l’usage des véhicules électriques au Sénégal.
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