De nombreux pays, en particulier ceux du continent africain, sont aux prises avec le chômage. Ce phénomène n’est pas exclusif à la République du Sénégal. Heureusement, la jeune population sénégalaise a persévéré pour surmonter le défi.
Le grand nombre de voitures qui composent le parc automobile sur le territoire sénégalais a donc fait naître un nouveau métier. Cela vise à aider les personnes sans emploi à temps plein à passer la journée en lavant les automobiles d’au moins 10 000 clients.
Les lave-autos se tiennent généralement au bord de la route pour persuader les clients potentiels. Leurs tâches consistent, grosso modo, à laver les sièges et les coffres, à blanchir les moquettes et à dépoussiérer la carrosserie. Ils ont des seaux, des vêtements et des savons en poudre pour les aider à accomplir cela.
Comme leurs coûts sont tellement moins chers que ceux des stations-service ou des pressings, les automobilistes préfèrent vraiment les services fournis par ces jeunes entrepreneurs. De ce fait, le prix par voiture varie de 500 à 1 000 francs CFA, selon le modèle et la prestation demandée. Chaque épurateur est essentiellement autorisé à recevoir 10 à 20 automobiles chaque jour.
Pour les lavages de véhicules sénégalais, le planning est souvent chargé sur les sept jours de la semaine. De plus, l’horaire de ce dernier est notoirement chargé tous les lundis en raison de l’heure à laquelle la journée de travail commence à 7 heures du matin. La cause est que de nombreuses automobiles ont passé le week-end loin de la ville. Ils doivent donc être soigneusement nettoyés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Les jeunes engagés s’inquiètent néanmoins du caractère occasionnel de l’activité. Au Sénégal, pour ne citer que quelques endroits où il est interdit, leur statut est en fait illégal aux yeux de la loi. C’est un stéréotype négatif que les laveurs de voitures espèrent modifier en légalisant leur pratique. En tout état de cause, une forte campagne est menée par l’Etat sénégalais en général, le ministère de la Formation professionnelle en particulier, et pour la professionnalisation des secteurs producteurs ainsi que la sauvegarde des emplois.